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Eliandre

17 décembre 2008

Quelques mots...

 

Ce qui compte c'est de se libérer soi même, découvrir ses propres dimensions, refuser les entraves. Virginia WOOLF.

La vie est un rêve c'est le réveil qui nous tue. Virginia WOOLF.

 

Le plus dur dans la vie c'est de combattre cette inertie qui nous pousse à ne rien faire, la maladie qui nous guette.

Il est malade, il est handicapé, invalide. Ce qui ne saute pas à l'œil au premier regard c'est qu'il doit  combattre sans fin cet enfer qu'il a en lui.

Il a une dimension bien à lui des choses. Il a d'abord oublié d'être lui même pour apprendre aux autres à vivre afin qu'eux même s'accomplissent. C'est stupide la vie n'est ce pas ? Si stupide quand on arrive au bout de soi, quand les êtres, les éléments nous poussent au travers de nous même à parcourir un vaste chemin plus dur que le leur. Il ne faut pas rester sur soi car aucun de nous n'est complet.

Car nous ne saurons jamais qui nous sommes vraiment nous ne nous voyons bien que dans nos retranchements, nos péchés, nos excès....

Alors quand vient la nuit, quand la solitude nous guette, quand une pointe d'oubli se fait sentir on reprend conscience de qui nous étions. Le passé refait figure, le présent se dilate, les souvenirs remontent. Ainsi, il a senti que le passé était bien plus lourd que le présent.

Et prenant son pinceau, pour une fois, encore, coucher ses formes sur la toile blanche il revient dans sa dimension du passé qu'il a oublié, que la maladie lui a amputé....

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28 novembre 2008

De la forme au langage

La lettre est utilisée pour structurer la forme, pour lui donner une conceptualisation, un langage.Abstrait1_editedil faut partir d'un schéma de départ, ici la lettre, afin de constituer son propre alphabet. On part et on parle alors d'un processus de création. Par exemple le code, qu'il soit secret ou non, nous montre les dérives de l'utilisation d'un cryptogramme. Les données de cryptage sont utilisées partout et surtout a notre époque pour constituer les différents caractères d'un langage, en somme une manière de parler. L'informatisation, la programmation sont des exemples flagrants que le monde du langage évolue constamment, se régénère et dérive. Il remplace notre manière de voir les choses, ouvre ou ferme certaines portes. En effet, nous n'utilisons pas tous la même manière de voir les choses aussi bien le langage est différents pour chacun, il se découpe, se structure, parfois il fait parti d'un statut, d'une valeur, d'une donnée. Ici en l'occurrence, le peintre va mettre en branle une nouvelle création afin d'essayer de créer un autre langage, une autre vision de la forme. Celui-ci peut faire appel au souvenir propre de la personne, tout comme à ces propres idées. Ce mécanisme de création retourne alors dans son but premier donner un sens à la forme, une stylisation, un cryptage. Les canons de la beauté d'autrefois dans l'histoire de l'art faisaient appels à des références plus empiriques, religieuses et mythologiques. Cependant, ici nous sommes bien loin de ces anciennes références, le peintre veut nous faire entendre, comprendre et retourner à nos propres démarches inconscientes, à savoir qu'est ce que : la création de la lettre, l'apprentissage de notre langue, l'apprentissage de la lecture et de l'écriture, la création artistique, le décryptage de données qu'il soit conscient ou inconscient. Ainsi, ce que le peintre veut illustrer, c'est qu'il ne sert pas forcement de comprendre pour entendre, pour voir et pour illustrer des pensées. La forme reprend son sens premier, elle est pour ce qu'elle doit être, elle agit sur le public d'une manière plus ou moins inconsciente. Il nous faut prendre conscience de cet apprentissage face à la forme pour nous permettre nous même de nous encrer dans une démarche plus ou moins inconsciente : qu'est ce que la lettre ? Qu'est ce que le dessin ? Qu'est ce que la forme ? Les mots perdent donc un sens pour en retrouver un nouveau, la confusion des sens et des notions de langage permettent au peintre de gagner une valeur, un sens à son inspiration.
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